dimanche 26 décembre 2010

Vie, mort et résurection d'un papillon

"Je suis né la nuit dernière
Entre le ciel et la terre
Je n'ai pas connu mon père
Et je n'ai pas connu ma mère
Je ne suis qu'un papillon
Je ne sais faire que voler,
Butiner, m'amuser
Et j'ne demande rien de plus"
"Hier encore je rampais
Et aujourd'hui je m'envole
Vers le ciel, le soleil, le soleil
Oh Seigneur, Seigneur merci, merci
Tout est si beau pour moi ici
C'est vraiment le paradis
Toutes ces fleurs, ce ciel si bleu
C'est vraiment si merveilleux"

"Un matin je n'serais plus là
Personne ne s'en apercevra
Mais pour moi rien n'a changé
Je continuerai à voler,
Butiner, m'amuser
Et ça pour l'éternité ...."


Parole et musique de Didier Wampas.

dimanche 19 décembre 2010

Notes à l’école : le miroir aux alouettes…

J'ai lu récemment dans un journal un texte de Chantal Delsol.

J'ai beaucoup aimé ce qu'elle disait, donc, je vous partage ce texte:

"Un appel de 20 personnalités réclame de supprimer les notes à l’école primaire. La note est un système d’évaluation aux multiples modalités. Notre système de notes va de 0 à 20. Certains pays notent sur dix. Existent encore les échelles de lettres, qui restreignent la graduation : de AàC, par exemple, qui ont déjà été testées en France. Ou des évaluations descriptives, décernées au cas par cas, qui délaissent l’échelle mais peuvent être tout de même des estimations.

La note est ici remise en cause pour deux raisons principales : elle est humiliante ; elle donne lieu à la compétition. On nous rappelle que le jeune enfant affligé de mauvaises notes perd confiance en soi. Il se croit jugé, lui, alors que l’on juge son travail et non sa personne. Il développe la spirale de l’échec. Par ailleurs, la note est un degré dans une échelle. Elle permet de comparer ses propres résultats à ceux des autres. En découle une compétition qui peut être sournoise ou cruelle. La loi de la jungle commence à l’école primaire…

Nouvel accroissement du domaine de la victimisation : il y a trop de souffrance à l’école ! Un tiers des enfants, paraît-il, ont mal au ventre le matin avant de partir… Il vaudrait mieux se demander s’il n’y a pas des souffrances salutaires, et lesquelles. La vie n’est pas un chemin de roses. Et cela, il faut l’apprendre comme le reste, dès le début, mais évidemment de façon appropriée à l’âge et de façon utile. Se donner pour but éducatif d’épargner toute souffrance à l’enfant, ce serait une imbécillité pédagogique. Les parents qui s’y emploient, fabriquent de vieux bébés que tout le monde finit par fuir.

Mais peut-être que cette souffrance-là n’est pas appropriée, qu’elle ne sert à rien. C’est là qu’on entend toutes sortes d’arguments entassés les uns sur les autres, analogues à un inventaire à la Prévert, par exemple : quatre enfants sur dix sortent avec de graves lacunes ; ou : la sélection se fait par l’échec. Tout cela n’a rien à voir avec le sujet. On est ahuri d’apprendre que les lacunes et les échecs proviennent de la notation. Raisonnement étonnant : comme si on prétendait que la maladie avait pour cause la fièvre. Nos grandsparents qui savaient lire-écrire-compter en passant le certificat d’études n’étaientils pas évalués ? On se moque du monde.

Quant à la sélection par l’échec, bien réelle aussi, elle provient de notre obsession des métiers intellectuels, qui fait que l’on envoie en « Technique » ceux qui n’ont pas réussi les dissertations de sciences humaines. Notes ou pas, il faudrait faire valoir à chaque élève les matières où il réussit, au lieu de garder les yeux braqués sur les matières « nobles ». Combien font des études scientifiques sans l’avoir jamais voulu, juste parce qu’ils sont bons en mathématiques ? Le seul succès scolaire possible serait-il d’être bon en mathématiques ? Puis éventuellement en matières littéraires, et surtout pas, malheur, en menuiserie - on ne fait cela que lorsqu’on est incapable en tout. C’est plutôt ce préjugé qu’il faudrait réformer, parce qu’il est stupide et parce que voilà bien une souffrance inutile infligée aux élèves. Simone Weil écrivait dans L’Enracinement : « Un système social est profondément malade quand un paysan travaille la terre avec la pensée que, s’il est paysan, c’est parce qu’il n’était pas assez intelligent pour devenir instituteur. » La souffrance scolaire est là, à tous les niveaux.

Notre système de notation est peut-être devenu inadéquat. Ce n’est pas lui précisément qu’il faut défendre, mais plutôt les justifications qu’il recèle. Tout apprenet la compétition, dont les notes ne sont qu’une expression. Et l’appel contre les notes traduit encore ce paradoxe teinté de cynisme : la plupart des signataires sont passés par des circuits d’excellence, sans lesquels ils n’auraient pas été en position de le signer. C’est à force de compétition, en arrivant en tête dans les sélections qu’ils sont devenus « meilleurs » que les autres, concrétisant eux-mêmes l’inégalité qu’ils récusent si vertueusement. Ce paradoxe confine à un cynisme bien français. Chez nous, il est d’usage de mettre de côté un secteur privilégié hautement compétitif, pour les élites, pendant qu’on veut appliquer à la masse une idéologie égalitaire, qui produit la médiocrité. Autrement dit, la description de la souffrance scolaire tissage passe par une exigence et réclame un effort. Quand il y a apprentissage et effort, il faut une quelconque évaluation. L’élève n’est pas seul au monde, et son travail ne saurait être jugé du point de vue de Sirius. Son travail ne peut être évalué que par rapport à celui des autres – faut-il encore que la distance entre ses performances et celles des autres ne soit pas abyssale, et c’est pourquoi il est absurde d’interdire les classes de niveau, où les écarts moindres limiteraient le sentiment de dévalorisation.

Le fin fond de l’affaire, qui apparaît clairement dans cet appel, c’est l’éternel combat français contre la sélection, les inégalités ressort plutôt de la condescendance pour un peuple auquel il ne faut pas trop demander, pendant que si ce type de réforme était mis en place, les écoles privées compétitives, où les élites inscrivent leurs enfants, garderaient bien entendu le système de notation, là où chaque enfant est voué à entrer dans les grandes écoles, et doit se mesurer dès le départ tel un lutteur de stade… On se rappelle l’époque où les ministres socialistes, pendant qu’ils servaient des discours sur l’égalité républicaine à l’école, inscrivaient leurs enfants à l’École alsacienne. Un discours n’a pas beaucoup de sens s’il est fait seulement pour les autres."

dimanche 12 décembre 2010

Recette de cuisine

Pour changer un peu de d'habitude, je vais aujourd'hui vous apprendre à faire des chamallow maison...

Tout d'abord, les ingrédients pour faire vos chamallow:
-300 grammes de sucre.-8Cl d'eau chaude-5 feuille de gélatine-de l'arôme vanille (en fonction de la qualité utilisée... J'utilise de l'arôme naturel qui est très fort, et une cuillère a café suffit).-1 cuillère d'huile de cuisine.-Du sucre glace.

La recette des chamallow:
Faire ramollir la gélatine dans de l'eau froide. Ressortir la gélatine, et la mettre dans l'eau chaude. Mélanger le sucre, l'arôme vanille, l'eau chaude dans un grand récipient.
Ensuite, mélanger longtemps avec un batteur électrique.Préparer ensuite un moule en le huilant soigneusement. Mettre la praparation dans le moule, puis laisser sécher environs 10h00.
Une fois ferme, huiler un couteau et couper vos chamallows. Il ne reste plus qu'à les rouler dans le sucre glace.
Les chamallow maisons sont finalement différent de ceux du commerce, tout en étant fondamentalement la même chose... Mais je vous laisse juger!

dimanche 5 décembre 2010

Levé de soleil lointain.

Ces photos ont été prises très tôt le matin depuis l'aéroport de Lyon...
Prises à dix minutes d'intervale, elles permettent de voir le soleil se lever...
D'abord le ciel s'éclaircie, puis les nuages se teintent de rose...
Puis d'or... Et enfin, le soleil arrive...

dimanche 28 novembre 2010

Fenetres, huis, ouvertures et passages.

Petit message pour une amie... Porte du palais de l'Elysée, à Paris.
Quelques vues Lyonnaises...
Les portes de la cathédrale de Strasbourg.
Les portes du chateau de Naples.
L'entrée du chateau de Caserta.
La porte marine à Pompéï.Porte du cirque, à Pompéï.Porte d'une boutique toujours à Pompéï.Pour finir sur cette ville, la porta di Nola. ... Porte aériennes... (on ne se refait pas).

mercredi 24 novembre 2010

Octobre en attendant...

Éric Cantona nous appel à la révolution... Depuis début octobre, l'ancien footballer nous appel à faire la révolution, mais de façon pacifique...
«Pour parler de la révolution, on va pas prendre les armes, on va pas aller tuer des gens. Il y a une chose très simple à faire [...] Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc il peut être détruit par les banques."
"Au lieu d'aller dans les rues faire des kilomètres (pour manifester), tu vas à la banque de ton village et tu retires ton argent"
"Et s'il y a 20 millions de personnes qui retirent leur argent, le système s'écroule: pas d'arme, pas de sang, rien du tout. A la Spaggiari"
"Trois millions, dix millions de gens et là il y a une vraie menace. Et là il y a une vraie révolution. La révolution se fait par les banques"
Voir sur un site de partage de video l'appel d'Eric Cantona...
De leur coté, les banquent anticipent... Les bonus!
89% des banquiers et traders Français s'attendent cette année à recevoir des primes, la moitié anticipant même une hausse de cette prime par rapport à l'an dernier...

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