Le réveille sonne. Ce n’est pas possible… Pourquoi mon réveille sonne-t-il à 4h30 ce Samedi 17 Mars?
Bon, je l'éteints, mais je ne me lève pas… Le Samedi, je ne travaille pas, et en plus, j’ai passé toute la semaine à me coucher tard pour essayer de travailler un peu plus, et à me lever tôt pour essayer d’anticiper les effets du décalage horaire…
Décalage horaire???
Ah??? … Mais oui, je me souviens!! Et me levant d’un bon, je m’écris :
« AUJOURD’HUI, JE PART A SINGAPOUR!!! »
Le république applique des lois extrêmement répressive, ainsi, il est interdit de mâcher du chewing-gum et fumer dans la rue, interdit de traverser en dehors des clous, interdit de, mais aussi et encore… Bref, tout ce qui n’y est pas expressément autorisé est interdit.
Pfiou….
Pfiou, c’est aussi pour le climat. Situé à moins de 300 kilomètres de l’équateur, et entouré (voire bâtie sur) l’eau, les températures et taux d’humidité sont assez constant. Entre 26° la nuit, 31 le jour, pour… 80% d’humidité!!! Mouais, ça ne doit pas être si dramatique… On verra sur place… Quoi qu’il en soit, j’ai laissé mon gros blouson d’hiver dans la voiture… Je n’en aurais pas besoin!
Quand l’avion part, j’ai juste le temps de voir Lyon disparaitre sous ces ailes… Nous voilà partis pour Paris, ou nous attends l’Airbus A380 de 11h00.
Après un vol sans histoire, et avoir pris le temps de faire le tour complet des trois aérogares en courant derrière les panneaux, nous arrivons juste à temps pour l’enregistrement de notre vol.
Au comptoir, l’hôtesse de Singapore Airlines me tend un imprimé blanc et rouge (servant de visa), à compléter d’après mon passeport, et les informations de mon voyage (durée du séjour, adresse sur place, …) Et là, écrit au dos, en rouge et lettres capitale… « WARNING DEATH FOR DRUG TRAFFICKERS UNDER SINGAPORE LAW”…
Pfiou, c’est aussi pour le climat. Situé à moins de 300 kilomètres de l’équateur, et entouré (voire bâtie sur) l’eau, les températures et taux d’humidité sont assez constant. Entre 26° la nuit, 31 le jour, pour… 80% d’humidité!!! Mouais, ça ne doit pas être si dramatique… On verra sur place… Quoi qu’il en soit, j’ai laissé mon gros blouson d’hiver dans la voiture… Je n’en aurais pas besoin!
Quand l’avion part, j’ai juste le temps de voir Lyon disparaitre sous ces ailes… Nous voilà partis pour Paris, ou nous attends l’Airbus A380 de 11h00.
Après un vol sans histoire, et avoir pris le temps de faire le tour complet des trois aérogares en courant derrière les panneaux, nous arrivons juste à temps pour l’enregistrement de notre vol.
Au comptoir, l’hôtesse de Singapore Airlines me tend un imprimé blanc et rouge (servant de visa), à compléter d’après mon passeport, et les informations de mon voyage (durée du séjour, adresse sur place, …) Et là, écrit au dos, en rouge et lettres capitale… « WARNING DEATH FOR DRUG TRAFFICKERS UNDER SINGAPORE LAW”…
Bon, de toute façon, trop tard, la douane Française passée, l’embarquement commence…
Le vol, je vous en parlerais plus de l’autre côté, chez mes avions de ligne… Un petit mot rapidement tout de même… En montant dans cet A380, et en en faisant le tour… Je pense avoir compris ce que ressentaient les passagers du Titanic il y a 100 ans tout juste en montant à bord…
25°, c’est pas chaud… Mais l’humidité est étouffante. C’est ainsi déstabilisé que je me présente au poste de douane… Cette fois, c’est sur… Ma valise a été piégée, et je vais finir dans les geôles Singapouriennes… En plus, un douanier viens me voir pour me dire que je me suis trompé de file. Et voilà, j’ai tout gagné, je me suis fait repéré!!! C’est fini, ils vont me fouiller intégralement, avec prise de sang et tout… (J’ai lu que ça se faisait fréquemment ici)…
Mais??? C’est tout? Où est la fouille de mes valises? Et ma prise de sang???
Ben non, rien… Oufff…. En fait, durant le séjour, nous nous rendrons compte que les interdits ne sont pas si nombreux ni si incompréhensibles que ça, et que souvent, les panneaux d’interdiction ne font que souligner l’évidence…Alors, oui, certains panneaux font bizarre… Mais vu le sentiment de sécurité et de quiétude ressenti dans les rues à toutes heures du jour et de la nuit, nous pourrions bien nous inspirer de ce régime « répressif »…
Bref, le temps que mon collègue revienne (sans valise, mais avec une prime de 100 SingDollar, un kit de toilette, et l’assurance que sa valise perdue par Air France durant le transit serait portée à l’hôtel), et la voiture est enfin là.
Je sais, cette dernière phrase peut être amusante à lire… Mais je sais aussi que ceux qui sont déjà allé là-bas en avion savent de quoi je parle…
C’est à ce moment que nous retrouve James, notre collègue Singapourien. Je profite au passage de ces quelques lignes pour le remercier d’être venu nous accueillir un Dimanche matin à 7h, et pour sa disponibilité et sa sympathie durant le reste du séjour!!
Nous le suivons donc au milieu de la ville jusqu’à l’hôtel.
En fait, la parfaite antithèse de la région Napolitaine ou j’étais la semaine précédente! De belles voitures, conduites avec respect des autres conducteurs (sauf pour ce qui est des deux roues qui par leurs nombres et leurs style de conduite me font penser aux motards Parisiens), et je n’ai pu voir aucune voiture cabossée… Encore une fois, contrairement à Naples, ou l’on ne peut pas trouver une seule voiture non cabossé… On pourrais juste leur reprocher de toujours rester sur la voie de droite, même à faible vitesse, sur l’autoroute…
Discussions, palabres, et finalement, tout s’arrange…
Notre ami James nous quitte là, nous souhaitant une bonne journée et posant le rendez-vous pour le lendemain.
Dans la journée, nous descendons Orchard Road (environs 4Km de centres commerciaux), Bras basah Road, et arrivons à la Marina, celle ou le grands prix de Formule 1 se tient chaque années… Que dire? Ben Singapour, c’est beau, les gens y sont détendus (et j’en ai même vus qui fumaient dans la rue), nous n’y avons vu ni policiers (à part ceux en faction devant la porte de la maison du gouvernement), ni actes d’incivilité (à part un fumeur qui a fait tomber sa cendre par terre avant de jeter le mégot dans un cendrier, et des gens qui ont traversé la route en dehors des clous, et/ou quand le petit bonhomme n’était pas vert)…
Le reste n’est pas trop racontable… Les bâtiments coloniaux qui côtoient une skyline juste incroyable, une architecture osée et futuriste (d’ailleurs, n’ont-ils pas peur de voir leur île s’affaisser à force?)… A part le climat, oui, ce que j’ai vu de la ville aujourd’hui m’a plu!
C’est donc éreinté par une petite balade de 8Km, étouffé par l’humidité, brûlés par le soleil, que le soir, nous avons été heureux de retrouver l’hôtel, sa climatisation, la douche dans la chambre, et le restaurant…
A la fin du meeting ou nous passons le planning des deux semaines en revue, James le déroule puis nous regarde et dit en souriant « then, on Saterday, you’ll have finish your job here, and you’ll take the plane and begin to miss Singapore »… je ne suis là que depuis deux jours… Mais je pense qu’il a raison…
Bon, il est 15H00 chez vous… Si je veux être en forme demain, il est grand temps d’aller au lit… Il reste pourtant encore tant à écrire pour compléter cette courte introduction…
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