Dimanche. Si la plupart de mes idées reçues sur la ville ont été balayées depuis mon arrivée, il en est une en revanche qui a été confirmée… Et je serais même tenté de dire, dont j’avais sous-estimé l’impact. La météo, si elle est plutôt constante, n’est clairement pas à mon avantage… Pour moi qui ai tendance à plutôt me promener en T-shirt en hiver chez nous, la température est difficilement supportable. Mais à la limite, comme je le disais au commerçant qui nous rejoignait, ce n’est pas tellement la température qui est pénible. C’est l’humidité. C’est là que la climatisation, en asséchant l’air, prend toute sa valeur…
Imaginez-vous au mois d’Aout, par une belle après-midi d’été. Le mercure frôle les 35°, et le ciel est bourgeonné de cumulonimbus obèses. L’air est si irrespirable, chargé en eau et en électricité que plus personne ne bouge, si ce n’est pour commencer à se chercher un abri pour l’orage qui approche… La transpiration ruisselant sur le front tombe dans les yeux, et terrassé par la lourdeur de l’air, vous n’avez même plus la force de les frotter pour calmer la morsure du sel… Et bien vous n’êtes pas encore au niveau de Singapour. Plus très loin, mais pas encore…
Parce qu’à Singapour, ce n’est pas la demie heure précédent l’orage seulement, mais toute la journée.
Parce qu’à Singapour, la pluie est chaude, et loin de soulager, ne fait qu’ajouter de l’humidité (j’ai même vu du brouillard Jeudi matin … par +26°!)
Parce qu’à Singapour, les orages ne sont parfois que des orages électriques, sans une goutte de pluie…
Parce qu’à Singapour, c’est 24 heures sur 24, 365 jours par ans.
Parce qu’à Singapour, lorsque vous parlez de grêle, de neige, d’hiver (ou même de Printemps ou d’automne), ils ne comprennent pas vraiment de quoi vous parlez.
Parce qu’à Singapour, les températures négatives (pour ne pas dire inférieur à 25°) sont réservées aux congélateurs et autres chambres froide de restaurant…
Après ce constat, notre commerçant, habitué des lieux, pensait-il réellement me rassurer en me confiant que le taux d’humidité que nous avons eu cette semaine était l’un des plus bas de l’année?
Après la visite de Little China la veille, nous nous rendons aujourd’hui à Little India. Le quartier est sale, les gens semblent pauvres. Fini les berlines de luxe d’Orchard et de la city, ou les belles rues piétonnes de Chinatown… Ici, c’est un immeubles aux allures de ruche, de larges voies de circulation avec des voitures dans tous les sens, … Deux ou trois belles choses tout de même, mais il aurait fallu visiter d’abord ce quartier et garder Chinatown pour la fin…
Imaginez-vous au mois d’Aout, par une belle après-midi d’été. Le mercure frôle les 35°, et le ciel est bourgeonné de cumulonimbus obèses. L’air est si irrespirable, chargé en eau et en électricité que plus personne ne bouge, si ce n’est pour commencer à se chercher un abri pour l’orage qui approche… La transpiration ruisselant sur le front tombe dans les yeux, et terrassé par la lourdeur de l’air, vous n’avez même plus la force de les frotter pour calmer la morsure du sel… Et bien vous n’êtes pas encore au niveau de Singapour. Plus très loin, mais pas encore…
Parce qu’à Singapour, ce n’est pas la demie heure précédent l’orage seulement, mais toute la journée.
Parce qu’à Singapour, la pluie est chaude, et loin de soulager, ne fait qu’ajouter de l’humidité (j’ai même vu du brouillard Jeudi matin … par +26°!)
Parce qu’à Singapour, les orages ne sont parfois que des orages électriques, sans une goutte de pluie…
Parce qu’à Singapour, c’est 24 heures sur 24, 365 jours par ans.
Parce qu’à Singapour, lorsque vous parlez de grêle, de neige, d’hiver (ou même de Printemps ou d’automne), ils ne comprennent pas vraiment de quoi vous parlez.
Parce qu’à Singapour, les températures négatives (pour ne pas dire inférieur à 25°) sont réservées aux congélateurs et autres chambres froide de restaurant…
Après ce constat, notre commerçant, habitué des lieux, pensait-il réellement me rassurer en me confiant que le taux d’humidité que nous avons eu cette semaine était l’un des plus bas de l’année?
Ce soir, nos associés locaux nous ont invités dans un restaurant traditionnel Chinois. La multitude des plats, la finesse des goûts, parfois, l’exotisme (pour nous !) de ce qui était dans l’assiette… De quoi revoir mes positions sur la cuisine chinoise… Ce ne sont pas que des nems ou des trucs comme ça frits dans l’huile (ben non, ça, ce serait plutôt Vietnamien…)… Bref, la cuisine Asiatique est très différente de ce que l’on en voit depuis chez nous. Beaucoup plus fine, recherchée que ce que nous en pensons…
Mercredi. Le climat tropical, chaud et très humide de l’île devrait convenir aux moustiques. Pourtant, depuis mon arrivé ici, je n’ai eu à recensé qu’une ou deux piqures… Et encore, les moustiques croisés par le passé en Camargue laissaient des plaques rouges plus dérangeantes que celles des insectes d’ici… Le mystère a été résolu aujourd’hui.
Une fois par mois, chaque entreprise, chaque particulier, à l’obligation légale de faire démoustiquer son terrain… Ici, une entreprise extérieur s’en occupe, vaporisant une fumée épaisse et à l’odeur tenace au milieu des autochtone qui ne se soucient guère de respirer ce type de produits…
Une fois par mois, chaque entreprise, chaque particulier, à l’obligation légale de faire démoustiquer son terrain… Ici, une entreprise extérieur s’en occupe, vaporisant une fumée épaisse et à l’odeur tenace au milieu des autochtone qui ne se soucient guère de respirer ce type de produits…
Alors moi qui suis plutôt grand, et (très) blanc, on me voit arriver de loin…. J’ai ainsi pu expérimenter une nouvelle sensation…. Quelque chose de pas vraiment dérangeant, mais très étrange: Lorsque je marchais dans des quartiers ou je n’avais pas grands chose à faire, les gens me dévisageaient, me regardant avec un regard mêlé de curiosité, … De je ne saurais trop quoi… Bref, c’est la première fois dans un voyage que je me sens si étranger… Cette fois, même pas besoins de parler aux gens pour qu’ils s’en rendent compte…
Mais là où je l’ai trouvé le plus cruel, c’est avec mon épouse et mes enfants restés en France. Si j’ai tout de même pu appeler mon épouse presque tous les jours, les horaires qui m’étaient imposés, et ceux de l’école pour les enfants en France ont fait que je n’ai pu leur parler que les Mercredi et week end… Dur dur…
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