dimanche 24 avril 2011

Le Colisée

A l'origine Amphitheatrum Flavium (Amphithéatre Flavien, du noms de famille de des deux empereurs à son origine), le Colisée à été construit sur une période de dix ans à partir de 70 après Jésus Christ.
Le nom du Colisée (Colosseo, en Francais Colosse) évoque force et puissance, c'est en effet l'impression que l'on a devant cette grande et belle construction. Le nom de Colisée a été donné au monument au Moyen-Age, probablement en hommage à une statue monumentale de Néron qui à été pillée à peu près à cette époque et dont il ne reste aujourd'hui que le piédestal.
Avant 64, la zone était densément peuplée. Ravagé par le grand incendie de Rome, Néron en profita pour réquisitionner les terres et y implanter des pavillons autour d'un lac artificiel pour sa résidence privée.
Initié par l'Empereur Vespasien Flavia, la décision de construire le Colisée sur le site du lac de Néron peut être vu comme un geste populiste: le retour dans le domaine public de terres annexées par Néron pour son usage privé. L'enceinte fut inaugurée par le fils de Vespasien, Titus, qui selon Dion Cassius, fit sacrifier plus de 9000 bêtes sauvages...
En 217, frappé par la foudre, les derniers étages fabriqués en bois disparurent. Les réparations durèrent jusqu'en 240.
En 435, les combats de gladiateurs cessent dans l'arène.
En 443, un tremblement de terre majeur le détériorent encore...
Enfin, la dernière trace de "chasse aux animaux sauvages" remonte à l'an 523.
A la fin du VIème siècle, une église est installée dans le bâtiment. L'arène sert de cimetière. Plus tard, et jusqu'au XIIème siècle, il est utilisé comme habitation. Mais à cet époque, Rome est en proie à des luttes entre familles rivales. La famille des Frangipani s'approprie le Colisée, le fortifie, et l'utilise comme forteresse.En 1349, un violent tremblement de terre fait effondrer tout un pan de mur. Les pierres, agrafes de fer, de bronze, scellement de plombs, ... Tous les matériaux de construction qu'il était alors possible de récupérer pour batire des palais le furent, mettant même en périle tout l'ensemble du bâtiment, qui tomba dans l'abandon, a l'exception de son occupation par un ordre religieux...
En 1749, Benoit XIV fit du colisée un lieu sacré, car endroit symbolique du martyr des premiers chrétiens. En 1807, puis 1827, des travaux de stabilisation furent entrepris, principalement pour stabiliser le mur extérieur.
Enfin, en 1930, une dernière campagne de fouilles permis de déblayer l'arène et de lui donner le visage que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le colisée est maintenant une figure majeure de Rome, et même de l'Italie. un musée dédié à Éros occupe la partie superieur, alors qu'un plancher de bois reconstitue partiellement le sol de l'arène. Enfin, chaque Vendredi Saint, une procession du chemin de croix méne des Pélerins guidés par le Pape dans ces murs.
Dimensions externes: 189 mètres sur 156 mètres.
Hauteur: 58 mètres.
Dimensions de l'arène: 86 mètres sur 54 mètres.
Capacité d'accueil du temps de sa splendeur: entre 55000 et 75000 personnes.

dimanche 17 avril 2011

Retours de Naples...

Lundi, et les autres jours...
Vivement vendredi...
"Ils ont tout de même inventé les Ferrari et les Spaghetti" me fait remonter l’un de mes lecteurs…
Je répondrais qu’ils ont inventés les routes aussi. Mais honnêtement, celles de Pompeï sont meilleures que celles de Naples...
Comment un peuple qui dominait le monde à ce point il y à seulement 80 générations à-t-il pu donner... Bref…
J'ai déjà dis beaucoup, et même si toutes les dix minutes on est effaré par quelque chose d'aberrent, je vais vous parler plus en détail de ma mission...
Je partais pour former du personnel sur place à nos procédure de travail, dans le but de les rendre autonomes. Avant mon départ, j'avais précisé au concessionnaire un planning (validé par lui), et demandé certain pré-requis (validé par lui aussi).
Dès mon arrivée, douche froide, pas de personnel à disposition. Priorité à la reprise, je demande une caisse à outil, afin de faire le boulot. Ils m'ont alors sorti une caisse... Vide... Les outils, venus du fin fond de nulle part (comme en témoigne leur état) ne sont arrivés que quelques heures plus tard... après m'être amusé quelques jours, et leurs avoir prouvé que je savais travailler et ranger mes outils (bien qu'ils vinssent plusieurs fois y mètre le Bazard!), ils ont fini par m'accepter, allant jusqu'à me faire la bise le matin... Finalement, pour le dernier véhicule, l'un des techniciens est venu voir ce que je faisais, me demandant toutes les cinq minutes pourquoi est-ce qu'on m'avait envoyé, parce que le travail n'avait vraiment pas l'air difficile...
J'avais mangé mon pain blanc...

En deuxième semaine, pile poil dans mon planning, je demande à commencer les reprises en carrosserie. Embarrassés, ils m'expliquent qu'ils ne font pas de carrosserie, mais qu'il y à un autre garage qu'ils font bosser, quatre km plus loin dans la ville... Idéalement situé sous un nœud autoroutier, à un croisement de chemin de fer, surplombé par une ligne haute tension, le travail à la carrosserie est pénible. Toutefois, le principal atout de cette situation est que le bruit des autoroutes couvre celui des avions (et oui, en plus de tout le reste, on est en bout de piste de l'aéroport...).
Les conditions de travail, comme le travail effectué y sont apocalyptiques. En une semaine complète, et à 5, ils ont réussi à poncer une aile d’un camion (hélas pas l'un des mien), me bousiller un capot (là, par contre, un des mien, alors qu'il n'y avait pas de reprise dessus...), peindre les roues (jantes et pneus compris) d'un camion, et même, aujourd'hui, peindre des balais d'essuie glace...
Pas contrariant, ils répondent à nos sollicitations constantes par des "OK, on y va, on va le faire" Mais évidement, une heure après, à part le café au fond des tasses, rien n'à bougé...
Bref, j'ai aujourd'hui compris grâce aux gens du garage mécanique (qui me paraissent maintenant tout à fait civilisés et fréquentables) qu'en fait, notre présence gênait "les affaires"... j’avais bien observé de grosses berlines allemandes qui venaient se garer, et repartait sans que personne n’en descende..

Toujours dans le cadre de ma mission, j’ai du me rendre sur une base militaire. Au poste de garde, évidement, le vigile ne parle qu’italien… Je lui tends ma carte d’identité… Il secoue la tête en me disant, « no, no, ho bisogno de la tua carta d’identita », en me montrant une carte d’identité italienne… Allez lui expliquer qu’en France, elles ne sont pas comme chez eux… Vendredi… Enfin, mon avion décolle à 15h. Je profite du matin pour aller faire des courses, trouver du Limoncello, des pâtes et du café à ramener en France… la caissières du petit supermarché ou je m’approvisionne est la seule personne parlant français que je croise depuis deux semaines. Elle me demande pourquoi je suis en Italie… Lui ayant expliqué que je viens pour le travail, elle rigole, et me dit que je vais me casser les dents: faire travailler des Napolitain, quand on est étranger, c’est pas possible… La prochaine fois, j’irais donc faire mes courses en arrivant… Peut être que cela m’évitera des désillusions…

J’attends dans le hall de l’aéroport depuis plusieurs heures déjà (l’avion qui part de Naples, c’est celui qu’on ne veut pas rater!), lorsque mon vole est marqué annulé! Impossible d’obtenir des renseignements, je me rends donc au guichet ou aurait du avoir lieu l’enregistrement de mon vole… Après une très longue attente, quelqu’un vient enfin ouvrir le guichet. Ouf, je suis premier… Mais un vent de panique s’empare de la file, et point de salut pour ceux qui ne parlent, ou plutôt ne crient pas l’italien… L’hôtesse refuse de parler une autre langue que son langage natif (qui n’est même pas l’Italien, mais un dialecte locale)… Bref, après avoir du laisser passer toute la file des Italiens, finalement, elle ne nous propose à nous étrangers que le replacement sur le vole trois jours après… Ou le remboursement du billet d’avion… Grande Italia!


Epilogue. Je viens de relire mon texte. Ne vous méprenez pas, j’ai fait ressortir beaucoup de points négatif de ces voyages… Mais ils restent des expériences profondément positives, une immersion dans une culture et une façon de vivre qui bien que proche n’est pas la mienne. Est-elle moins bonne ?
Je ne pense pas. Juste, différente… D'ailleurs, un an après, il s'avère que le travail qu'ils nous ont fait était de très bonne qualité, malgré des moyens limites...
En tout cas, ces voyages ont réellement été de grandes expériences… C’est pourquoi je voulais le partager avec vous…

dimanche 10 avril 2011

Voyage en Italie

Lundi.
Premier jour de travail. Dès huit heures, ce que je vois me fait plaisir. Les Italiens sont très chaleureux, travailleurs et fidèles au poste. Bon, l’outillage est rudimentaire dans l’atelier, lui-même sale et pas vraiment aux normes… Mais bon… Un autre point gênant est le manque de pièces, que le transporteur locale n’à pas livré… Je suis aidé aujourd’hui et demain par un représentant de la maison mère venu spécialement de Milan. Durant la journée, le rythme de travail effréné vu le matin ralenti pour devenir normal en fin d’après midi.Fait amusant, si le matin, tout le monde voulait m’inviter à manger, ou venir au resto avec moi le soir… Ben à 17 heures, tout le monde s’en va sans même dire au revoir… Mardi. Toujours pas de pièces. Accueil toujours aussi plaisant, et travail correct… Vers 15 heures, le Milanais venu m’aider vient me voir et avant de rentrer dans le nord me dit «Tu sais, pour moi qui suit Italien du nord, c’est une punition de venir sur Naples»… Avec son départ, je me retrouve dans une situation délicate, les italiens ne parlant ni Français, ni Anglais…
Mercredi. Ce matin, tous les mécaniciens sont arrivés une heure plus tard que la veille. Du coup, en attendant, le chef de la concession (la soixantaine, cheveux blancs et fournis coiffés vers l'arrière, petite moustache et cigarette longue et fine toujours vissée à la bouche) m'a invité à boire le café en face (le portail du garage donne sur le café du coin).On est entré, et sans qu'il ne dise rien, la tenancière lui donne deux paquets de cigarettes. Ensuite, on nous sert nos cafés, et on nous laisse tranquille.
Avant de partir, mon Italien dit trois mots à la tenancière, et sans qu'il n'ai dépensé le moindre sous, on lui à rendu beaucoup de monnaie. Beaucoup, beaucoup de monnaie... Comprenne qui pourra... A 100m de mon lieu de travail, une stelle nous rappel que nous sommes en Italie du sud...

Ce soir, et contrairement à ce qui est indiqué sur la porte, la concession ferme une heure plus tôt que la veille…

Jeudi. Ce matin, je roulais tranquillement sur la voie de droite de l’autoroute, en léger excès de vitesse, quand d'un coup, une voiture de Carabinieri arrive sur moi avec un écart de vitesse flagrant, m'évite au dernier moment en me doublant par la bande d'arrêt d'urgence, y roule sur une centaine de mètre avant que les policiers s'arrêtent à une aire de service. Ils n'avaient ni gyrophare allumés, ni sirène... Juste pressés d'aller prendre le café...

Coté route, quelques mots et idées pour survire en Italie:
Parcheggio->Parking. Ce dit de tout espace situé sous un véhicule motorisé dont le moteur est éteind. Surtout sur l'autoroute.
Stop->Stop. Veux dire en fait ralentir et avancé sans regarder jusqu'au milieu du parking... Pardon, du carrefour.
Benzina->super sans plomb. 1,55€/L en Mars 2010.
En Italie du sud, les zebra, lignes continues, ... ne sont là qu'à titre indicatifs... Cette photo à été prise sur une voie d'insertion, une seule file... Et l'autoroute ou l'on voit 4 voitures de front ne possède ... Que deux files...

D'autres mots:
Lavorare->Travailler. Ce planquer dans le fond du garage et attendre que le gars du bar en face apporte le café.
...
Vendredi.
Ces gens sont très croyants. Padre Pio est partout.Portrait de Padre Pio, dans l'atelier "rangé" le samedi en fin de matinée...

Dans tous les camions, dans la réception de l'atelier, dans la salle d'attente attenante, dans les bureau, sur les voitures, au milieu de l’atelier, ... Il est partout! ils ont ici l'un des hiver le plus froids qu'ai connu la région depuis longtemps. Le sommet du Vésuve était même blanc (pour info, il culmine à 1281m au dessus de la ville). Ils se promènent tous avec de grosses doudounes, bonnets, écharpes, ... Alors oui, le matin, il fait frais (entre 8 et 10°). Mais l'après midi, il y à souvent plus de 18°! Après cinq jour de travail, je suis forcé de constater que la mission ne sera pas un succès. Je venais pour les former à nos techniques de travail… Je me retrouve à travailler seul au fond de l’atelier… Samedi.
Bon, je vous ai déjà parlé de leur type de conduite acrobatique (en fait, j’ai déjà en France été dans des situations comparables, bien qu’alors les conducteurs aient été moins agressifs…), alors passons à autre chose. Aux feux rouges, quand les voitures sont arrêtées (oui, ça arrive!), et qu'elles ne repartent pas immédiatement après avoir juste marqué le stop, les conducteurs se font haranguer par tous type de mendiants, vendeur de mouchoirs ou babioles, laveurs de pare brise, ... Ainsi, on m'à "lavé" mon pare brise à trois reprises aujourd'hui...
Les carabinieri... Aaaahhhh... La police! Je me suis fait arrêter en rentrant de Pozzuoli (un barrage ou ils contrôlaient des voitures au hasard). Je baisse ma fenêtre, et le type me dit:
"Buena sierra, come se dereiedi dici barladatoni cioani garlado vaï ni?" (ou un truc approchant).
Je lui ai répondu en « italien de cuisine » de me parler Français ou Anglais... Sur quoi il s'est mis à rire et m'à fait signe de partir...
Bon, assez dit de mal. Après tout, ils font un café qui ne me laisse pas indifférent, leurs pizzas sont si bonnes que je sais que rentré en France, je n'en mangerais plus pendant trois mois, et la mozarella... Mmmmmm... Et les gens ici sont avenant, accueillant, et sympa.
Bref. Après être allé travailler le matin, j’e me suis mis à l'ascension du Vésuve. Le paysage sur les pentes est sur-réaliste, vous passez de forêt luxuriantes a des paysages lunaires, avec en toile de fond la baie de Naples… Vraiment à ne pas rater… Ensuite, j'ai (tenté de) longer la côte jusqu'à la cote Amalfitaine. Se faisant, je me suis trouvé au niveau de Tore del Greco dans des rues... Pas racontable... Le tier monde, sauce poubelles... Dimanche.
Aujourd'hui, je suis aller re-visiter Pompeï. Le moins que je puisse dire, c'est que quand j'y étais allé il y à 19 ans, j'étais passé à côté "du truc". En rentrant dans le cirque, j'en avais la chair de poule (surtout que étant arrivé tôt, j'y étais encore seul, et qu'il y avait une animation à la sortie de la ville, et que du coup, je croyais entendre des fantômes)... La villa des mystères, les thermes, le lupanar, mais aussi les moulages, sur lesquels on arrive à voir les visages, les vêtements ... Bref, simplement grandiose, bouleversant, incroyable. Ayant fini la visite vers 15h30, je suis allé re-visiter le centre de Naples.
Rien à faire, cela ne me plait toujours pas. Le centro direzional avec ces building, Capodichino avec ces... Comment dire... Bidon ville en serait le plus proche, même si nous n'en sommes encore pas là, le port... Tout Naples est rempli de poubelles, et pue. Les gens grouillent de partout, les voitures roulent n'importe comment (à savoir, les Napolitain n'utilisent pas leurs rétroviseurs, et ne savent pas tourner la tête!)... Bref, c'était à faire c'est fait.

dimanche 3 avril 2011

Voyage à Naples...

Afin de vous faire rêver un peu, je partage avec vous un récit un peu romancé. Romancé, car en fait, c’est le mélange de trois voyages que j’ai effectués en Italie… Par contre, totalement réaliste, car rien n’à été inventé… Quinze jours en Italie... Pour une mission professionnelle.
Pour commencer, cliquez ici, et régalez vous...
C'est ce qui passait sur "Rrrrrradio Kiss Kiss Napoli, la Rrrradio della citta" environs 150 fois par jours pendant mon séjour...

Dimanche.
Pas grand chose à dire su le voyage en lui même. Les deux heures d'avion passent vite, avec survol de Chambéry, puis des Alpes, les Apenin, et enfin atterrissage à Rome. Tout de suite, premier choc, premier contact avec les locaux… Sortis du parking de l’aéroport, on rentre directement sur l’Autostrade… La voiture, comme chaque voyage là bas, c’est folklorique. Les italiens doublent par la droite, par la gauche, sur les zébra si la voie est unique, et malgré des panneaux avertissant tous les 3 Km de la présence de radars, impossible de connaitre la limitation, et impossible de rouler à moins de 130Km/h sous peine de se faire klaxonner, insulter, harponner...
Bref. Je laisse prudemment le "machina" dans une rue et continue à pieds. J'ai le temps entre la fin de la matinée et le début de l'après midi de voir le Colisée, le cirque Maximus, la fontaine de Trévis, d'aller saluer le Pape, ... Que de belles choses...
Au moment de repartir, c'est autre chose... Éreinté par mes 16Km parcourus en 4 heures (en comptant le temps a regarder les monuments, je vous assure que ça fait une bonne moyenne), le retours a l'autoroute par le réseau secondaire est difficile... J'avais oublié qu'ici, ils n'aiment pas les panneaux de direction... Ils ont peut être inventé les routes, mais pas les panneaux d'indication!! Je tourne donc en rond, slalomant entre les chauffard... Pardon, les autres conducteurs, mettant plus de trois quart d'heure à retrouver l'autostrade...
L'Italie du sud est telle que l’on peut l’imaginer avec les visions des pires clichés que l’on en a... Mais en pire! Bruyante, sale et désordonnée...
Arrivé à Caserta, je suis allé visiter la ville. A part un château vraiment époustouflant avec son parc magnifique, la ville ne parait pas superbe... Les vitrines Swarowsky, Gucci & cie côtoient les clochards et les poubelles...

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