dimanche 26 juin 2011

Pensée de la semaine...

« Plus l'on regarde profondément à l'intérieur de la nature vivante, plus on se rend compte à quel point elle est merveilleuse. Je crois que l'on se sent alors en sécurité. On lui appartient, on peut la voir, on peut la vivre. La conscience est tout simplement le plus grand cadeau du Créateur aux hommes ; le fait d'avoir une conscience et de pouvoir prendre conscience de notre création - et de ne pas seulement traverser aveuglément le Paradis. »
Albert Hofmann






dimanche 19 juin 2011

Origines.

Il y à peu de temps, on m’a demandé quelles étaient mes origines. Il serait simple de répondre Dauphinois: j’y ai passé la plus grande partie de ma vie. Pourtant, la réponse n’est pas si simple. Par mon père, je suis Berrichon. Par ma mère, Mauriennais.
Si j’ai passé 18 ans dans le Dauphiné, il faut aussi compter 6 ans cumulés en Savoie, presque deux ans et demie sur la côte d’azur, un an et demi en Vendée, et encore une autre année et demie en voyages (par ordre décroissant de durée: France, Angleterre, Russie, Italie, Allemagne, Hollande, Pologne, …), et enfin, une année sur Lyon...
Alors quelles sont mes origines? Quand on me l’a demandé, j’ai répondu «Savoyard». Pourtant, je n’y ai pas passé la majorité de ma vie. En deuxième réponse, je dis «Lyonnais». Car mon avenir et mes amis sont désormais là bas…
Mais le débat est posé.
Bien que les flux migratoires aient toujours existé, il y à encore quelques générations, les gens dans mon cas étaient une exception. Les identités régionales et culturelles étaient une chose naturelle, que les gens ne prenaient pas la peine de cultiver. Les racines étaient fortes, et les gens concernés par la vie locale, ils connaissaient leurs voisins, étant nés et ayant grandis avec eux, ils étaient plus que des amis: presque de la famille.
Cette vie existe encore, dans les petits villages. Mais elle tend à disparaitre.

Dans les grandes villes, elle n’existe plus. A la place, nous créons nos réseaux sociaux (sur la toile, mais aussi dans la vraie vie), et cultivons en poussant à l’extrême ce que nous pensons être nos racines. Pour reprendre mon exemple, me sentant originaire de Savoie, si j’achète un fromage, c’est du reblochon (alors que les amis que je conserve en Savoie n’hésitent pas à acheter du camembert), si j’achète du vin, ce sera en priorité un Chignin, un Appremont ou une Mondeuse (alors que je suis le premier à reconnaitre la qualité d’un Tokay d’Alsace, d’un bon Bordeaux rouge, ou d’un Sidi Brahim rosé). Enfin, je ne fait pas une soirée chez moi sans faire tourner la grole, accessoire aujourd’hui pourtant quasiment disparus de « mon pays »…Ce qui est vrai dans mon cas l’est pour tous les déracinés que je connais… Et plus les origines sont différentes, plus le mal est grand. Une personne de ma famille est originaire d’Irlande, et dès qu’elle peut, elle affectionne de nous faire partager sa culture. Une autre personne à quitté la France pour s’établir en région Londonienne… Et chaque fois qu’ils reviennent en France, ils font provision de mets locaux… Mes voisins sont originaires du Maroc, et ils se réfugient dans l’Islam à outrance, retrouvant ainsi les racines qu’ils ont perdu…

Ainsi, cette époque ou l’on dit les gens froids et égoïstes, extrémistes et intolérant, ne serait elle pas due finalement à un certain manque de repère?

dimanche 12 juin 2011

Sortir du nucléaire?

Voir les articles précédents:
Premier article
Deuxième article
Troisième article
Quatrième article
Cinquième article

Conclusion de mes articles de ces dernières semaines sur l'énergie:

Il est certain que les centrales thermiques, qu’elles soient nucléaires ou à énergie fossiles ne sont pas une bonne solution.

Mais vu l’avancement des techniques actuelles, l’éolien qui finalement est inconstant et à rendement moyen, le photovoltaïque qui bien qu'à mon avis représentant le mieux l'avenir n’est pas encore vraiment au point et très cher par rapport aux autres technologies, l’hydroélectrique dont on ne maitrise qu’une partie (les Alpes sont couvertes de barrages hydroélectriques), mais dont la filiaire est saturée…

Au vu de tout ça, le nucléaire est peut être aujourd’hui la moins mauvaise solution si nous voulons continuer à vivre comme nous le faisons.

dimanche 5 juin 2011

Sortir du nucléaire?

Voir les articles précédents:
Introduction
Premier article
Deuxième article
Troisième article
Quatrième article

Enfin, Le panneau solaire. A tort, lorsque l'on parle de panneau solaire, on ne pense qu'au photovoltaïque. Pourtant, un autre type de panneau existe: les deux photos suivantes montrent des panneaux de réchauffage de l'eau. Les surfaces noires exposées au soleil captent l'énergie, chauffent, et font chauffer l'eau qui circule à l'intérieur à des températures souvent importantes. Cette eau chaude est alors utilisée pour les besoins domestique de l'habitation concernée.
Dans le cas du photovoltaïque, l'énergie solaire est transformée en électricité, celle ci est alors soit immédiatement consommée sur place, soit ré-injectée dans le réseau public.

Le soleil nous bombarde d’énergie en permanence. On estime que l’énergie reçu est de 1367W/m². Une fois traversé l’atmosphère qui filtre cette énergie, la terre reçoit au sol une moyenne de 1000W/m² (ce sera moins de 960 pour Lille, mais plus de 1400 pour Cannes…).

La réception de cette énergie dépend de la latitude, de la météo et de l’heure: on reçoit l’énergie de façon beaucoup plus directe à midi sur l’équateur un jour de beau temps, qu’à 18h à Hambourg (surtout s’il pleut)…

De plus, la réfraction du sol est importante aussi: un panneau perdu au milieu d’une pelouse qui absorbe la lumière produira moins qu’un panneau possédant les mêmes caractéristiques sur un sol blanc, qui lui renvoi de la lumière…

Bref, en France, en 2010, la production d’un panneau photovoltaïque est d’environ 100 kWh/m².

Pour répondre aux besoins énergétiques de notre pays, si en théorie un carré de 56Km de panneau solaire parfait serait suffisant, les rendements des panneaux actuels (entre 16 et 17%) nous forceraient à installer 5 500 km² de panneaux solaires. C’est environs 1% de la surface du territoire, et finalement assez négligeable en comparaison de la surface bâtie en France qui est de plus de 10 000 km².

Les inconvénients de cette technologie restent tout de même son cout, qui reste élevé, et la durée de vie: aujourd’hui, les fabricants ne garantissent que 20 ans de production, à 80% de la capacité du panneau…

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